Stéphane Dauvister a débuté à Welkenraedt dans la société Ledoyen après avoir arrêté ses études en cinquième secondaires. Autodidacte, cet entrepreneur qui a de la suite dans les idées débute comme apprenti en 2003 avant d’investir la ferme …
Stéphane Dauvister a débuté à Welkenraedt dans la société Ledoyen après avoir arrêté ses études en cinquième secondaires. Autodidacte, cet entrepreneur qui a de la suite dans les idées débute comme apprenti en 2003 avant d’investir la ferme de ses grands-parents à Tiège où il devient indépendant. En à peine trois ans, il a déjà engagé cinq personnes et crée sa société…
Une croissance exponentielle stoppée brusquement !
« Cela se passe en 2007. J’avais alors compris que le photovoltaïque allait prendre de l’ampleur et j’ai engagé un jeune ingénieur qui avait réalisé son mémoire sur le développement du photovoltaïque. Moins d’un an plus tard, la Région annonçait les aides et nous étions les premiers sur la balle. En 2009, nous déménageons ici, à Francorchamps. Mais la société grandit rapidement et nous devons nous réorganiser, pousser les murs des bureaux ». Cette croissance est exponentielle jusqu’en 2011 où le gouvernement annonce la fin des subsides et marque ainsi un coup d’arrêt. « Pour l’ensemble du secteur c’était une catastrophe ! J’avais à l’époque 85 collaborateurs et j’ai dû me séparer d’un quart d’entre eux. Sur 1200 installateurs, 700 font faillite, mais nous tenons bon… Fin 2013, nous reprenons enfin des couleurs et, comme pour conjurer le sort, nous décidons alors de devenir le plus important installateur wallon en chauffage et photovoltaïque. Cela passe donc par une augmentation de capital et l’association avec Luminus nous donne les moyens de notre ambition ».
L’avenir passera par l’électrification
Aujourd’hui le secteur est en pleine mutation, une fois de plus, mais grâce à son expérience, Stéphane voit l’avenir de manière positive. « L’évolution passera par l’électrification. On le voit avec l’automobile ou les pompes à chaleur. Il faudra donc envisager de nouveaux concepts comme la communautarisation de l’électricité dans les zonings. Pour une société comme la nôtre, c’est non seulement enthousiasmant, mais ce sont aussi de belles perspectives qui s’offrent à nous. Aujourd’hui je suis fier d’être parvenu à redresser mon entreprise lorsque la situation a été difficile. De ce parcours, je veux garder deux grands principes : l’importance de bien s’entourer et le courage de prendre des risques. Ces valeurs, je les injecte au quotidien dans mon boulot, avec mes collaborateurs ».