D’ici le 15 décembre 2021 au plus tard, une vingtaine de commerces ouvriront leurs portes au centre-ville de Verviers, au sein des anciennes imprimeries Leens. Derrière le projet, on retrouve l’Anversois Filip Claessens, tombé amoureux de Verviers.
Quels sont ses projets ? Il nous en dit plus.
M. Claessens, avant toute chose, d’où venez-vous ?
Je viens d’Anvers et je suis dans l’immobilier depuis 14 ans désormais, surtout du côté d’Anvers justement. J’achète puis rénove des immeubles.
Et d’où vous vient cet intérêt pour Verviers ?
Je suis venu à Verviers un peu par hasard, voici deux ans, dans le cadre d’une vente publique rue des Raines. L’immeuble Vivroux. Le soir même, j’ai dû prendre une décision et j’ai décidé d’acheter. Puis j’ai pris mon temps pour découvrir cette ville que je ne connaissais pas. Depuis, je viens chaque semaine au moins un jour à Verviers. Je pense que j’ai visité tous les bâtiments à vendre.
Vous connaissiez Verviers avant ça ?
Je connaissais de nom, de l’époque à laquelle j’étais scout, mais c’est tout. Je n’étais jamais venu.
Et vous en pensez quoi de la ville ?
C’est une ville avec énormément de potentiel au niveau patrimoine. Il y a de beaux bâtiments qui valent la peine d’être redynamisés. Que ce soit en logements ou en commerces. L’un est important pour qu’il y ait l’autre. S’il n’y a pas de commerces de qualité, on ne va pas vendre de logements à des personnes qui ont du pouvoir d’achat. Des commerces de qualité vont permettre d’attirer des personnes dans le centre.
Alors que certains ne voient que par les villages, vous, c’est surtout le centre-ville de Verviers. Je me trompe ?
Je comprends bien que la majorité des promoteurs veulent aller vers les villages car ils habitent vers là mais moi, je viens de l’extérieur. Et quand je vois le centre-ville, je le trouve magnifique. Il souffre, mais il y a des opportunités. Il suffit de voir le projet dans l’imprimerie. Tout est loué. La ville n’est pas morte du tout, il faut juste avoir la volonté d’investir et de travailler dans le centre.
Investir mais pour rénover, c’est juste ?
