Bruno Adans, partenaire de l’Horeca
Article par
Si au départ Bruno Adans n’avait pas envisagé de reprendre l’entreprise familiale, il est aujourd’hui celui qui a su développer l’outil que son père avait repris fin des années 90.
« Il y a 21 ans, nous avons construit ce nouveau bâtiment à deux pas de Verviers. Idéalement situé à proximité de l’autoroute, il nous a permis de grandir et de proposer un service sur-mesure pour nos clients. À la base, effectivement, je n’imaginais pas perpétuer l’histoire, mais je n’ai jamais pu dire « non » et lorsque mon papa nous a proposé, avec mon frère, de prendre les rênes, nous avons accepté le challenge. Petit à petit, j’ai découvert le métier et surtout l’aspect relationnel qu’il demande. En effet, la relation commerciale qui s’établit entre nos clients et nous est loin d’être anodine. Nous sommes de véritables partenaires qui non seulement connaissent certains secrets de fabrication, ce qui impose un devoir de réserve et une confiance sans faille, mais nous sommes également ceux qui dénichent les dernières tendances. Nous devons aussi constamment nous adapter aux nouvelles normes, revoir nos procédures… Le métier est passionnant, car il requiert de nombreuses qualités, notamment en termes d’organisation et de créativité. Outre mes commerciaux, j’ai 5 camions qui tournent en permanence pour assurer les livraisons. Nous devons parfois trouver en urgence un ingrédient qui vient à manquer où dénicher un producteur pour un produit particulier ou exclusif. Aujourd’hui, mon fils a également rejoint l’entreprise, il découvre chacun des métiers en passant par tous les postes. C’est une fierté de voir ainsi la troisième génération monter à bord. Le futur ? Je le vois assez sereinement, car les attentes du marché correspondent à notre philosophie : plus de qualité encore, des filières plus locales, un engagement durable… C’est ce que nous préconisons. J’en veux pour preuve les plus de 500 panneaux photovoltaïques qui nous fournissent une très grande partie de l’énergie nécessaire pour alimenter les frigos. Alors, oui, si c’était à refaire, je le referais sans hésitation… De toute façon, je n’ai jamais pu dire non ! ».
