Six mois après la catastrophe, le commerce ensivalois reprend vigueur.
Peu à peu, des indépendants vident leurs conteneurs et recouvrent leur implantation rénovée et améliorée. L’Institut Marianne ouvrira le bal ce 10 janvier.
C’est dans un conteneur que Marianne Nanson a dû fêter ses quarante ans de pratique comme indépendante. C’était le 1er octobre dernier, au cœur d’Ensival. Comme la plupart de ses collègues, elle a pu poursuivre son activité dans un local provisoire déposé juste devant son établissement.
Malgré un questionnement existentiel, ce sont les citoyens et les clientes qui ont encouragé Marianne à poursuivre son activité. Elle a retrouvé le feu sacré grâce à la solidarité et au soutien de tous.
La première à passer du conteneur au « dur »
Si elle peut quitter un conteneur et rentrer si rapidement dans son écrin tout rénové, c’est parce que les corps de métiers ont été réactifs, rapides et efficaces. Les locaux sont entièrement rénovés. « C’est encore mieux comme cela », s’enthousiasme Marianne.
Le carnet de rendez-vous de l’Institut Marianne est très bien suivi. La patronne est très optimiste pour commencer l’année 2022. Elle chouchoute ses clientes. Elle insiste sur le fait qu’elle pratique tous les soins à la main et donc sans appareillage. C’est son cheval de bataille pour tous les soins de corps, les massages du corps et du visage, le maquillage, la manucurie et la pédicurie esthétique.
Six mois après la catastrophe, le commerce ensivalois reprend vigueur. Peu à peu, des indépendants vident leur hub et retrouvent leur implantation restaurée et rénovée. Le message de Marianne est simple : « vous pouvez reprendre vos habitudes à Ensival ! ».
Notons au passage que trois commerces avaient déjà pu rouvrir dans leurs murs sans passer par la case conteneur :
> pile deux mois après les inondations, le premier de tous fut Ali Arslan dans son « Épicerie Ensival » ;
dès le 23 octobre, les fleurs de « Symphor’in ! » parfumaient de nouveau ses murs rafraîchis ;
puis, dès le 17 décembre, le salon de coiffure « Noir & Blanc » retrouvait sa clientèle comme avant.
Au final, comme le dit le dicton, « après la pluie, le beau temps » ! La catastrophe est derrière nous. Même si elle laisse des traces, le commerce ensivalois renaît de ses ruines.
Pour les visiteurs, l’expérience d’achat en sera améliorée et encore plus conviviale.